Cette vulgarisation de l’artisanat permet aux artisans et aux producteurs de remettre en avant leurs savoir-faire locaux face à la grande consommation mondialisée. Elle n’a pas pour but de transformer tout le monde “en boulanger” mais de faire prendre conscience du travail qu’il y a derrière le métier.

En apprenant par nous-même, nous nous dirigeons vers des ingrédients de bonne qualité, nous prenons le temps de produire de façon artisanale et nous sommes fiers de nos productions. On se rend compte que les goûts, les saveurs, la qualité d’un produit artisanal ou d’un artisan n’ont rien à voir avec ceux de la grande distribution. 

Cela permet de faire évoluer nos modes de consommation vers des logiques plus responsables, éthiques, de circuits-courts, de zéro-déchet. 

Ce phénomène est très répandu dans le milieu de la bière, avec le mouvement « craft beer » et l’essor des micros-brasseries artisanales. Ces brasseurs pro ou non préfèrent produire de façon locale et en petite quantité, ce qui leur permet de se concentrer sur le goût de leur produit et les valeurs de leur marque.

Cette envie touche de nombreux savoir-faire comme la boulangerie, la pâtisserie, le brassage de la bière, la fabrication de ses bocaux et confitures….